Entre le 24 juin et le 6 juillet, le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais saura s’il sera classé ou non au patrimoine mondial de l’Unesco. Seul dossier porté par la France cette année, il concourt dans la catégorie «paysage évolutif culturel vivant».
Bientôt l’heure de vérité. Pour Jean-François Caron, maire de Loos-en-Gohelle, président régional du groupe EELV et président de l’associationBassin minier uni (BMU) qui défend la candidature du bassin minier depuis dix ans, «tous les espoirs sont permis». Quelque 36 dossiers seront examinés par le Comité du patrimoine mondial, à Saint-Pétersbourg, lors de sa prochaine session qui ouvre dimanche. Parmi eux, la candidature des mines du Nord de la France bénéficie d’un «rapport positif» de l’Icomos, le Conseil international des monuments et des sites – dont les recommandations servent généralement de base aux décisions du comité. Dans ses conclusions, l’Icomos reconnaît la «valeur universelle des paysages culturels évolutifs vivants» et «la place exceptionnelle dans l’histoire du monde de la mine» du bassin minier. «Peu de dossiers bénéficient d’un rapport aussi positif que le nôtre», s’enthousiasme Jean-François Caron, interrogé par Le Figaro.Une candidature atypique: c’est en effet la première fois qu’un bassin industriel est présenté. «Le bassin minier, 120 kilomètres de longueur, est un ouvrage combiné de l’homme et de la nature. Il regorge de trésors patrimoniaux et paysagers qui témoignent de l’activité minière dans la région Nord-Pas-de-Calais, qui s’étale sur trois siècles. L’activité minière a façonné les terres et les hommes», déclare le maire de Loos-en-Gohelle.La suite de l’article ici.